Retour de lecture du roman de Joël Macron, "Aller simple pour l'Île d'yeu" : Le caillou blanc

Aller simple pour l'île d'Yeu

Île d’Yeu, pendant les années 70. Un drame : Pierre a un terrible accident, et Alain quitte l’île et ses amis. Le hasard de la vie réunit à nouveau les deux amis au début des années 2000…
1970 : Alain, et ses camarades parcourent l’île à vélo, avec l’insouciance propre à l’adolescence et la joie de sillonner librement tous les recoins de l’île. Pierre, arrivé depuis peu, tente de se joindre au groupe et y parvient difficilement, épaulé par Alain… Mais qui est vraiment Jacques, le père de Pierre ? Et quel est son projet ?
2000 : Alain retrouve l’île de son adolescence, et ses amis. Et ils déroulent ensemble l’écheveau du passé : le passé, terrible, de Jacques et les événements qui ont provoqué la chute accidentelle de Pierre.

À PROPOS DE L’AUTEUR

Joël Macron a effectué l’ensemble de sa carrière dans l’éducation Nationale, en tant que professeur puis personnel de direction, d’abord en Mayenne et ensuite dans le Maine-et-Loire. L’heure de la retraite en 2016 a permis de retrouver ce temps si précieux, consacré à la lecture et à l’écriture. Amoureux de la nature, de son jardin, des moments suspendus où une perle de rosée brille de mille feux, des feux de bois qui crépitent dans la cheminée l’hiver, Joël Macron est avant tout un conteur. il vit à Saint-Laurentde- la-Plaine (49).

Mon avis :

Avant son roman, c’est d’abord l’auteur qui m’a intriguée. J’ai voulu en savoir un peu plus sur cet homme discret aux prises de position souvent similaires aux miennes sur Facebook. Quoi de mieux que de lire l’un de ses ouvrages ?

J’ai commencé Aller simple pour l’île d’Yeu : le caillou blanc, et je ne me suis plus arrêtée.
Ce texte vous réserve une surprise de taille, mais, bien sûr, je ne vous dirai pas laquelle. 
 
J’ai eu la chance de connaître l’île d’Yeu à peu près au même âge que les protagonistes de ce récit. J’avais un cousin, un bon vivant, qui tenait un grand restaurant à l’entrée duquel deux jeunes garçons, habillés en groom, accueillaient la clientèle (dans les années 70). Je me souviens qu’ils devaient avoir 13 ou 14 ans et qu’ils étaient jumeaux.
Je n’y suis jamais retournée depuis, mais grâce à Joël Macron je me suis crue de nouveau sur cette île sauvage, battue par les vents, le temps de ce beau roman à l’écriture sensible, prenante, parfois poignante, à la structure originale qui rajoute au suspense.
 
Je me suis attachée immédiatement à ces jeunes gens, particulièrement à Alain, à l’instar de Freddy, et de Mireille, des humanistes au grand cœur, et également à Pierre avec ses blessures et pour lequel, au fur et à mesure du récit, je craignais le pire. À cause de lui, à deux reprises, je n’ai pu retenir mes larmes.
La vie de ces jeunes gens est reliée à des événements historiques majeurs. Le particulier qui amène à l’universel. Dans ce récit, les moments forts sont distillés avec finesse et justesse.
L’empathie, l’amitié et l’amour s’entrecroisent tout au long de ce superbe roman que je vous recommande fortement.
 
Foncez, c’est du grand art, aussi beau et délicat que de la dentelle !
Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur ♥️ pour moi, car c’est un roman qui ne s’oublie pas !
 
Les liens pour trouver ce roman :
 
 
Vous pouvez le suivre sur Facebook

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *